Introduction
Dans les années 90, mes parents avaient une encyclopédie sur le monde de la mer et des océans, mon tome préféré était celui où quelques pages traitaient de l'aquariophilie marine. On pouvait y lire les paramètres important à la maintenance d'un aquarium marin, à savoir la salinité, le pH, les nitrates, la lumière... ainsi que quelques photos de clowns et baliste dans un aquarium pourvu de coraux blancs maculés. Je devais avoir 12 ans quand je lisais ces lignes, malheureusement je prenais pour bible ce que me disait cette encyclopédie, alors que l'on parlait à peine de méthode Berlinoise, d'écumeur ou d'éclairage HQI.
J'ai donc convaincu mes parents que l'aquariophile marine nous était accessible, croyant qu'un simple filtre extérieur EHEIM et deux néons suffiraient à faire fonctionner un bac de 240 litres...ERREUR !!!! Beaucoup d'animaux y ont vécu leurs derniers jours, du Pterois volitans au Chelmon rostratus en passant par je ne sais quel alcyonaire et LPS (Large polyp Scleractinian), l'hécatombe aura duré environ 1 an avant que je n'abandonne.
C'est en juin 2002, après avoir déménagé d'un appartement pour ma maison actuelle, que j'ai voulu agrémenter mon salon vide d'un aquarium marin. J'ai donc repris le bac acheté des années auparavant chez mes parents, le lava énergiquement et le mis en eau suivant les indications puisées dans un bouquin ("les poissons d'aquarium" aux éditions Solar). Encore une grossière erreur que de me baser sur la lecture d'un seul livre, qui plus est pauvre en explications concrètes, concises et pertinentes sur la maintenance d'un aquarium marin. C'est par la suite que j'ai pu me rendre compte de l'importance de lire, lire et relire, s'informer, poser des questions et bien se renseigner sur les conditions idéales de maintenance de telle ou telle espèce.
J'ai donc (re)commencé l'aquariophilie marine avec peu de succès pendant quelques mois, essayant de maintenir une anémone avec seulement 2 tubes T8 de 35 W, un écumeur Cyclone et un filtre extérieur EHEIM, si les poissons tels que ange nain ou mérou Grace-Kelly résistaient, chaque anémone finissait par dépérir. Mais en janvier 2003, ma philosophie sur l'aquariophilie marine changea, ceci avec l'apparition d'un ordinateur connecté à internet et installé en face de l'aquarium.
Internet a été comme une révélation pour moi, tant de réponses à mes questions, de "parceque" à mes "pourquoi", pourquoi des algues, pourquoi mon anémone fait la tronche, que la lumière est si importante. Alors j'ai tout de suite voulu quelquechose de naturel pour la maintenance de mon bac, ayant bien potassé tout ce que je pouvais sur le sujet, lu des articles sur les forums et pris en considération la satisfaction lié à ce système de filtration, je me lança dans la méthode du professeur Jaubert. J'ai gardé ce système pendant environ 1 an, je suis passé par toute sorte d'apparition d'algues, problème lié au faible brassage au niveau de la couche de sable et à la longue phase de maturation, et même si les paramètres de l'eau étaient largement satisfaisant, les contraintes du "Jaubert" finirent par me faire changer de méthode. D'autant plus que le plenum doit être dans l'obscurité la plus totale pour que les bactéries anaérobies prospèrent, et malgré un calfeutrage tout autour et sous le bac au niveau du plenum, la lumière pénètre malgré cela par les arêtes des vitres, c'est donc un plenum indépendant et non une simple plaque de plexy perçée de trous qu'il faille fabriquer.
En juillet 2004 j'ai donc décidé de changer de méthode, qui soit sans faille tant que chaque critère soit bien pris en considération, une méthode utilisée par la plupart des aquariophiles car reconnue et satisfaisant toute la communauté des récifalistes européens. C'est donc sur la méthode Berlinoise que je me suis penché, j'avais déjà tout un tas d'articles et Liens concernant ce sujet, le net m'a permis d'écrire toutes les pages de Mon ancien 240 litres méthode Berlinoise, de connaitre le Bricolage de tel ou tel appareil pour éviter de le payer au prix le plus fort, et enfin de maintenir dans les meilleurs conditions les animaux hébergés.
Malheureusement, le dimanche 2 janvier 2005, une catastrophe, je retrouve une grosse flaque d'eau par terre, pourquoi ? Je recherche d'où vient la fuite, et puis je comprend très vite, 4 heures auparavant j'ai changé la disposition de la turbelle -suite à la lecture d'un article sur la disposition des pompes TUNZE en aquarium- mais la pression trop grande sur la vitre avant a provoqué un décollement du silicone, heureusement seulement sur une longueur de 10 cm en haut de la façe avant et celle de droite. J'ai donc vidé partiellement le bac, plus de débordement donc plus de filtration, n'ayant pas les ressources financières ni le temps de refaire un bac, je décide donc d'arrêter ce bout de chemin récifal qui m'aura appris beaucoup, et en tout état de cause, la prochaine fois, je ne négligerai pas l'âge d'un bac, son étanchéité ni ses renforts !!
Bien sûr, alors que la vente de tout le matériel et du vivant allait bon train, l'envie de voir une crevette se balader sur un Discosoma trottait toujours dans ma tête, et quand je revis une Periclimenes brevicarpalis dans mon bac à moitié vide -devenue invisible depuis son introduction dans le bac- je décida de garder ma cuve de réserve d'eau osmosée pour en faire....un pico-récif. J'ai récupéré un peu d'eau du bac de transfert (pour la vente du vivant), complété de 50% d'eau de mer neuve, j'ai ajouté deux petites pierres vivantes d'un poid total de 2,5 kgs et deux bernards l'hermite. Cinq jours plus tard, après avoir vendu le reste du matériel et du vivant de l'ancien bac, j'ai rajouté quelques boutures, ma seule Thor amboinensis rescapée, et la fameuse Periclimenes....qui ne survivra qu'une semaine dans le nouveau bac... Pour la partie technique et les photos vous trouverez tout cela dans la section Mon ancien pico-recif de 17 litres méthode dite "naturelle".
Aujourd'hui j'écris des articles pour la communauté du nano-récifal, d'ailleurs il n'existe qu'un seul forum français sur les aquariums de petit volume : France NanoRecif. N'hésitez donc pas à lire ce magazine en ligne appellé nanoZine et entièrement gratuit, il ne manquera pas d'intéresser les aquariophiles de tout bord. En parallèle j'écris des articles pour un magazine spécialisé ZebrasO'mag dont l'un des rédacteurs n'est autre que Stéphane Fournier, auteur de 3 livres traitant d'aquariophilie marine et récifale mais c'est aussi lui qui valide la traduction française des livres de Julian Sprung !!! Par ailleurs je vous invite aussi à lire le livre de J-L Cuquemelle "Petits aquariums récifaux", un livre parfait pour qui désire débuter l'aventure du nano-récifal, histoire d'avoir en guise de livre de chevet son site internet ultra complet.
Si vous avez lu jusqu'ici félicitations !!! C'est que vous êtes patient, et la clef de réussite en récifal c'est la patience, alors si vous êtes novice et avant de vous lancer, lisez !! Plongez-vous dans chaque forum aquariophile, chaque article pertinent, pour y apprendre comment garder un bac en bonne santé au lieu de se retrouver à lui administrer des médicaments. J'ai mis sur papier mon projet pendant plus de 3 mois avant de "déménager" mon bac, il a été pour moi une quasi réussite - jusqu'à ce 2 janvier, comme quoi chaque détail compte - grâce à près de 2 ans de navigation sur le web et de 3 mois de patience à "penser" sa réalisation. Et comme dit une certaine fable de La Fontaine, "rien ne sert de courir, il faut partir à point...."
Récifalement
J'ai donc convaincu mes parents que l'aquariophile marine nous était accessible, croyant qu'un simple filtre extérieur EHEIM et deux néons suffiraient à faire fonctionner un bac de 240 litres...ERREUR !!!! Beaucoup d'animaux y ont vécu leurs derniers jours, du Pterois volitans au Chelmon rostratus en passant par je ne sais quel alcyonaire et LPS (Large polyp Scleractinian), l'hécatombe aura duré environ 1 an avant que je n'abandonne.
C'est en juin 2002, après avoir déménagé d'un appartement pour ma maison actuelle, que j'ai voulu agrémenter mon salon vide d'un aquarium marin. J'ai donc repris le bac acheté des années auparavant chez mes parents, le lava énergiquement et le mis en eau suivant les indications puisées dans un bouquin ("les poissons d'aquarium" aux éditions Solar). Encore une grossière erreur que de me baser sur la lecture d'un seul livre, qui plus est pauvre en explications concrètes, concises et pertinentes sur la maintenance d'un aquarium marin. C'est par la suite que j'ai pu me rendre compte de l'importance de lire, lire et relire, s'informer, poser des questions et bien se renseigner sur les conditions idéales de maintenance de telle ou telle espèce.
J'ai donc (re)commencé l'aquariophilie marine avec peu de succès pendant quelques mois, essayant de maintenir une anémone avec seulement 2 tubes T8 de 35 W, un écumeur Cyclone et un filtre extérieur EHEIM, si les poissons tels que ange nain ou mérou Grace-Kelly résistaient, chaque anémone finissait par dépérir. Mais en janvier 2003, ma philosophie sur l'aquariophilie marine changea, ceci avec l'apparition d'un ordinateur connecté à internet et installé en face de l'aquarium.
Internet a été comme une révélation pour moi, tant de réponses à mes questions, de "parceque" à mes "pourquoi", pourquoi des algues, pourquoi mon anémone fait la tronche, que la lumière est si importante. Alors j'ai tout de suite voulu quelquechose de naturel pour la maintenance de mon bac, ayant bien potassé tout ce que je pouvais sur le sujet, lu des articles sur les forums et pris en considération la satisfaction lié à ce système de filtration, je me lança dans la méthode du professeur Jaubert. J'ai gardé ce système pendant environ 1 an, je suis passé par toute sorte d'apparition d'algues, problème lié au faible brassage au niveau de la couche de sable et à la longue phase de maturation, et même si les paramètres de l'eau étaient largement satisfaisant, les contraintes du "Jaubert" finirent par me faire changer de méthode. D'autant plus que le plenum doit être dans l'obscurité la plus totale pour que les bactéries anaérobies prospèrent, et malgré un calfeutrage tout autour et sous le bac au niveau du plenum, la lumière pénètre malgré cela par les arêtes des vitres, c'est donc un plenum indépendant et non une simple plaque de plexy perçée de trous qu'il faille fabriquer.
En juillet 2004 j'ai donc décidé de changer de méthode, qui soit sans faille tant que chaque critère soit bien pris en considération, une méthode utilisée par la plupart des aquariophiles car reconnue et satisfaisant toute la communauté des récifalistes européens. C'est donc sur la méthode Berlinoise que je me suis penché, j'avais déjà tout un tas d'articles et Liens concernant ce sujet, le net m'a permis d'écrire toutes les pages de Mon ancien 240 litres méthode Berlinoise, de connaitre le Bricolage de tel ou tel appareil pour éviter de le payer au prix le plus fort, et enfin de maintenir dans les meilleurs conditions les animaux hébergés.
Malheureusement, le dimanche 2 janvier 2005, une catastrophe, je retrouve une grosse flaque d'eau par terre, pourquoi ? Je recherche d'où vient la fuite, et puis je comprend très vite, 4 heures auparavant j'ai changé la disposition de la turbelle -suite à la lecture d'un article sur la disposition des pompes TUNZE en aquarium- mais la pression trop grande sur la vitre avant a provoqué un décollement du silicone, heureusement seulement sur une longueur de 10 cm en haut de la façe avant et celle de droite. J'ai donc vidé partiellement le bac, plus de débordement donc plus de filtration, n'ayant pas les ressources financières ni le temps de refaire un bac, je décide donc d'arrêter ce bout de chemin récifal qui m'aura appris beaucoup, et en tout état de cause, la prochaine fois, je ne négligerai pas l'âge d'un bac, son étanchéité ni ses renforts !!
Bien sûr, alors que la vente de tout le matériel et du vivant allait bon train, l'envie de voir une crevette se balader sur un Discosoma trottait toujours dans ma tête, et quand je revis une Periclimenes brevicarpalis dans mon bac à moitié vide -devenue invisible depuis son introduction dans le bac- je décida de garder ma cuve de réserve d'eau osmosée pour en faire....un pico-récif. J'ai récupéré un peu d'eau du bac de transfert (pour la vente du vivant), complété de 50% d'eau de mer neuve, j'ai ajouté deux petites pierres vivantes d'un poid total de 2,5 kgs et deux bernards l'hermite. Cinq jours plus tard, après avoir vendu le reste du matériel et du vivant de l'ancien bac, j'ai rajouté quelques boutures, ma seule Thor amboinensis rescapée, et la fameuse Periclimenes....qui ne survivra qu'une semaine dans le nouveau bac... Pour la partie technique et les photos vous trouverez tout cela dans la section Mon ancien pico-recif de 17 litres méthode dite "naturelle".
Aujourd'hui j'écris des articles pour la communauté du nano-récifal, d'ailleurs il n'existe qu'un seul forum français sur les aquariums de petit volume : France NanoRecif. N'hésitez donc pas à lire ce magazine en ligne appellé nanoZine et entièrement gratuit, il ne manquera pas d'intéresser les aquariophiles de tout bord. En parallèle j'écris des articles pour un magazine spécialisé ZebrasO'mag dont l'un des rédacteurs n'est autre que Stéphane Fournier, auteur de 3 livres traitant d'aquariophilie marine et récifale mais c'est aussi lui qui valide la traduction française des livres de Julian Sprung !!! Par ailleurs je vous invite aussi à lire le livre de J-L Cuquemelle "Petits aquariums récifaux", un livre parfait pour qui désire débuter l'aventure du nano-récifal, histoire d'avoir en guise de livre de chevet son site internet ultra complet.
Si vous avez lu jusqu'ici félicitations !!! C'est que vous êtes patient, et la clef de réussite en récifal c'est la patience, alors si vous êtes novice et avant de vous lancer, lisez !! Plongez-vous dans chaque forum aquariophile, chaque article pertinent, pour y apprendre comment garder un bac en bonne santé au lieu de se retrouver à lui administrer des médicaments. J'ai mis sur papier mon projet pendant plus de 3 mois avant de "déménager" mon bac, il a été pour moi une quasi réussite - jusqu'à ce 2 janvier, comme quoi chaque détail compte - grâce à près de 2 ans de navigation sur le web et de 3 mois de patience à "penser" sa réalisation. Et comme dit une certaine fable de La Fontaine, "rien ne sert de courir, il faut partir à point...."
Récifalement
posted by petit bout de récif at samedi, mars 07, 2009
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- Lysmata amboinensis par 2
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